Cueillettes surprises en Argentine
Neuquén quittée, nous sommes partis en quête d'autres coins au bord du Limay.

Un beau coin découvert
Dans une vallée isolée, perpendiculaire à cette rivière, nous avons vu des traces de puma fraîches, mais seulement ses traces. Nous sommes toujours en attente de voir la Bête mais elle reste très furtive.

Une des traces vues
Néanmoins, énormément de plaisir dans cette petite vallée avec à la clef de bien belles balades. Comme seuls au monde à regarder des formations rocheuses fabuleuses.

Départ d'une balade

Panorama près du lieu de camp
De retour sur l'illustre route 40 en direction du sud, de beaux lacs jallonnaient le parcours, avec un fond de l'air encore frais.

Lago Mascardi
C'était le printemps et les lupins fleurissaient de toutes parts.

Lupins
C'était le cas aussi vers la petite localité dans le Chubut où nous apprécions de faire halte et Benjamin de taquiner les truites de ce grand fleuve qui traverse toute cette province éponyme d'ouest en est jusqu'à l'océan atlantique.

Une jolie truite du Chubut
Un peu plus au sud, non loin de la frontière avec le Chili, nous sommes tombés sur une vallée bien à l'écart avec de superbes vues sur la Cordillière enneigée. En y baladant un matin avec les poilus, Benjamin se dit que le coin devait être propice aux morilles. Quelques minutes plus tard, nous cueillions la première!

Non loin des premières morilles
Nous avons alors continué à prospecter avant de trouver les excellents coins un peu plus haut dans la vallée, dont nous tairons le nom!

En exploration
Et alors, chaque jour, à chaque vadrouille, ce fut le festival. Noël avant l'heure. Nous savions qu'il y avait des morilles dans cette région d'Argentine mais jamais nous n'aurions rêvé d'en faire autant. Evidemment, elles ont des symbioses avec des arbres différents de ceux de chez nous.

Combien en comptez-vous?

Trésor d'une des balades!
Bien décidés à en déguster avec de la crème et du cordero patagon, nous sommes allés en ville en acheter avant de retourner dans cette vallée providentielle, au climat rigoureux, apaisante où nous nous sommes très bien sentis et pas seulement grâce aux morilles. Afin de poursuivre la récolte.

Encore des morilles!

Curiosité végétale
Des jours durant, nous les avons patiemment fait sécher en résistant à la tentation d'en cueillir d'autres. Les produits frais ne passent pas au Chili et nous avions prévu de passer dans peu de temps la frontière.

Guirlandes comestibles!
Au dernier jour de séchage, nous sommes redescendus un peu la vallée pour avoir moins de route à faire le lendemain. En quittant le lieu de camp, il y a eu un craquement auquel nous n'avons pas vraiment prêté attention, trop préoccupés à surveiller les guirlandes de morilles pour qu'elles ne choient pas avec la piste, assez chaotique par endroits.

Lieu de camp pendant plus d'une semaine sans avoir vu personne
Le lendemain, les morilles sèches et tout excités d'aller au Chili, nous avons fait le check moteur quotidien et là de constater qu'une branche avait salué de trop près le ventilateur qui avait éclaté et dont un morceau avait percé le radiateur, malgré les tôles de protection sous le bus. Forcément, c'était samedi. Il a donc fallu attendre lundi pour finir de descendre la vallée avec des arrêts répétés pour remettre de l'eau dans le radiateur. Puis attendre à la route une bonne âme qui allait en ville pour nous y remorquer.

Le ventilateur éclaté

Le radiateur qui pisse
Le radiateur a pu y être soudé, avec quelques tubes qui ont dû être condamnés. Il est grand temps cette fois de le changer dès qu'on pourra. Deux jours plus tard, nous étions à la douane de Futaleufu dont le passage s'est déroulé sans encombre. A nous le Chili!

Au Chili vers le premier lieu de camp
Suite au prochain épisode! Lago Verde, Région de Aysén, Chili, le 02.03.2025