La Nouvelle-Calédonie II

Lundi 28 octobre, après le petit-déjeuner, nous faisons une petite balade le long de la plage parsemée de petits morceaux de corail. La vue sur les falaises de Lindéralique est magnifique.


Plage du camping le matin

Une fois partis, nous tentons d'aller à une cascade qui figure dans un de nos guides mais, comme peu de choses sont indiquées puisque les locaux savent où c'est, nous ne trouvons pas cet endroit même en demandant. Nous abandonnons et nous redirigeons ves la côte. Dans l'après-midi, nous plantons la tente dans un camping près de Poindimié.

Mardi matin, nous faisons du snorkeling (palmes, masque, tuba) le long du récif situé à une centaine de mètres du bord. Les couleurs et la diversité des coraux, poissons, anémones de mer, éponges, ... sont incroyables, c'est grandiose.



Les fonds marins de la barrière de corail vers Poindimié

Après un passage à Houaïlou où le marché est déjà fermé, nous repassons sur la côte ouest par une des cinq transversales de l'île. Nous arrivons en fin d'après-midi dans un camping agréable à Farino.


Transversale Houaïlou-Bourail

Après une nuit bien calme, nous partons visiter le parc des Grandes Fougères, situé non loin. Nous montons d'abord au Pic Vincent d'où la vue s'étend aux deux côtes.


Vue panoramique depuis le Pic Vincent

Puis, nous poursuivons par un sentier traversant le parc. La forêt humide est très belle, il y a notamment d'immenses fougères arborescentes.


Non, ce n'est pas un palmier mais une fougère!

Le sentier serpente à travers cette forêt impressionnante.


En forêt

Comme partout en Nouvelle-Calédonie, il y a une grande variété de fleurs. Nous goûtons également à des fruits appelés framboises ici, au goût légèrement sucré et acidulé. Nous regagnons en fin de journée le camping où nous avons laissé la tente.


Fleurs et framboises

Le jour suivant, nous prenons une autre transversale et retournons sur la côte est. En route, nous faisons halte au verger d'Amieu. Le propriétaire des lieux nous fait une petite visite. Les pêches ne sont pas encore mûres mais il nous montre les différentes fleurs du jardin, la plus vieille plante à fleurs du monde, elle est endémique, ainsi que leur couple de cagous. Bien que ce soit une espèce protégée, il dispose d'une autorisation et les petits servent au programme de protection du cagou.


Amborella trichopoda, les cagous et un échantillon du jardin

Plus tard, nous nous baignons aux sources d'eau chaude de la Crouen dans les environs de Canala. En fin d'après-midi, nous allons au village de la tribu de Ouassé, nous avons lu qu'il y avait un camping. La piste grimpe dans uune zone minière.


Mine de nickel

Les vues sur le lagon sont imprenables et la végétation ressemble à celle du sud.


Depuis les hauteurs du lagon

Après une vingtaine de kilomètres, nous arrivons à Ouassé, niché dans une crique. On nous dit de planter la tente au bord de l'eau.


Vue sur la baie de Ouassé

Vendredi 1er novembre, après avoir quitté ce village, nous longeons la côte en direction du sud.


Plage d'Ouroué

Puis, nous nous engageons sur la côte dite oubliée qui n'a d'oubliée que le nom, les campings sont pleins. Nous n'avons pas pensé que c'est le week-end prolongé de la Toussaint, tout Nouméa est venu par ici. Néanmoins, les paysages sont superbes.


Le long de la côte oubliée

Vu l'affluence, nous décidons de rebrousser chemin et de nous engager sur la transversale la plus proche. Nous allons au "camping" de la tribu de Ouindo. Par chance, il n'y a personne. C'est un petit bout de terrain chez l'habitant où l'on peut planter sa tente. Nous allons d'abord nous baigner à un trou d'eau chaude proche.


Trou d'eau chaude de Ouindo

De retour, August nous fait visiter leurs plantations et leur jardin. C'est très intéressant, tout pousse dans cette région (presque) tropicale. Nous l'aidons pour le ramassage des noix de coco.


Jardin et plantations

Lorsque nous revenons à leur maison, Ella nous dit de ne pas monter la tente pour une nuit pour la redémonter le lendemain matin, qu'il y a de la place dans la petite maison en dessus où dort sa petite fille. Nous sommes un peu gênés mais elle insiste. Nous acceptons alors avec plaisir. Puis, August nous montre comment râper la coco et nous mettons à tour de rôle la main à la pâte.


Globetrotters au travail!

En parallèle, Ella cuisine au feu de bois comme elle en a l'habitude. Le souper qui s'ensuit est excellent.


La cuisine d'Ella l'artiste et sa maison bigarrée

Le lendemain, après avoir pris congé de nos hôtes, nous terminons la transversale et débouchons sur la côte est à Boulouparis. Nous visitons une petite distillerie de niaouli (un cousin de l'eucalyptus). Nous essayons un camping un peu plus au nord mais ils sont complets et c'est sans ménagement que nous sommes renvoyés. Place au plan B qui consiste à retourner à Farino. Sur place, bien que presque complet, long-week et son spectacle sons et lumières dans le coin obligent, ils ont une place pour nous au camping. Ouf!

En fin de matinée, la tente démontée et lavée puisque nous allons d'ici peu en Nouvelle-Zélande, nous prenons la direction du gîte "Le Tour du Monde" où nous avons commencé notre séjour et où nous passons les deux derniers jours à faire de l'administratif et nous occuper de votre site favori! En route, nous voulons nous arrêter vers Païta pique-niquer, les plages sont magnifiques mais malheureusement privées ou payantes.


Dans les environs de Païta

Mardi matin 5 novembre, nous allons à l'aéroport rendre la voiture et prendre l'avion pour un petit vol de 3h (+ 2 heures de décalage) à destination d'Auckland. Toute bonne chose a une fin et ce n'est qu'une petite fin... Il serait, vous l'aurez compris, redondant de préciser que cette étape en Nouvelle-Calédonie nous a énormément plu.


A une prochaine fois!



Suite au prochain épisode! Auckland, Nouvelle-Zélande, le 10.11.2013