Notre arrivée à Buenos Aires
Nous y voilà! Après tous ces préparatifs, nous voici arrivés au 1er janvier, moment de faire nos adieux (temporaires) à nos proches, amis, familles, ...
Nous avons eu beaucoup de stress, voire été un peu dépassés par les événements ces derniers temps! Entre les démarches administratives, assurances, envoi du bus en container, vente de nos voitures, etc, ... Raymond (le beau-père de Séverine) nous a fait une vilaine casse de santé (infarctus, triple pontage, ...) un mois avant de partir. Séverine en particulier culpabilise de le laisser ainsi, mais il nous a demandé de ne pas abandonner et de partir quand même. Il va maintenant mieux et ira d'ici quelques jours finir sa convalescence dans une clinique spécialisée... Nous pensons très fort à lui tous les jours et espérons qu'il pourra bientôt à nouveau gambader, voire nous rejoindre comme prévu pour l'étape antillaise!
Autant dire que le temps a filé à une vitesse folle et que nous n'avons presque pas eu le temps de nous rendre compte de ce qui arrivait!
Bref, après un petit saut de puce de 1h (Genève-Paris) et un long vol de 13h30 (Paris-Buenos Aires), 4h de décalage, nous voici enfin arrivés à destination, le 2 janvier au matin. Nous devons rapidement (re)faire nos rudiments d'espagnol, que nous n'avons que peu appris avant notre départ pour les raisons indiquées plus haut.
Première mission, trouver de la monnaie pour prendre le bus à l'aéroport! Personne n'en a (ou ne veut en faire) dans les commerces de l'aéroport et c'est finalement auprès d'une dame attendant aussi le bus qu'on en trouvera. Nous avons rejoint notre hôtel seulement dans l'après-midi, après une bonne balade en bus et un petit trajet en métro. A l'hôtel, nous avons pris contact avec notre transitaire qui nous a fixé un rdv le lendemain pour entammer les démarches pour récupérer notre bus.
Buenos Aires et ses 16 millions d'habitants... Ca fait drôle pour nous de voir des N° de rues à 5 chiffres... la plus grande fait plus de 30km! On a compté jusqu'à 22 pistes sur une avenue (9 de Julio), mais avons-nous le bon compte?!? La circulation est dense, folklorique, ça klaxonne de partout, mais ça circule étonnamment sans trop de peine... Il faut préciser que ce sont les vacances d'été ici, et que malgré notre impression d'encombrement, la ville est "vide"! On voit toutes sortes de véhicules, de l'épave roulante aux rutilants Porsche Cayenne!
Première surprise, la ville est "verte". Beaucoup d'arbres sur les rues, avenues, ... Les balcons aussi sont remplis de plantes en tous genres et il y a pas mal de parcs, places pleins de verdure.
Une petite rue typique de Buenos Aires
Un immeuble avec de la verdure...
La vue de notre premier hôtel
Le jeudi 3 janvier, nous allons chez Rivadavia faire une assurance pour le véhicule pour cinq mois pour les pays que nous avons prévu de visiter en Amérique du Sud (sauf l'Equateur). En fin de matinée, nous nous rendons chez notre transitaire (Cargo SA). Le container a été déchargé le matin-même et doit encore être dispatché avant que nous le récupérions. Donc pas possible de le récupérer avant lundi ou mardi, mais tout est en ordre selon eux... Là où ça se corse, c'est quand nous demandons combien ça va nous coûter et qu'ils nous annoncent des milliers de dollars!!! Nous n'acceptons pas ce qu'ils nous proposent et contactons notre transitaire en Suisse, qui nous confirme qu'ils sont malades! Les explications de Cargo SA ne sont pas claires et les réponses aléatoires. Nous les laissons pour aujourd'hui et allons nous trouver une auberge de jeunesse dans le quartier Retiro en attendant de trouver une solution. Nous allons au port en fin de journée pour repérer et comprendre où se passent les choses pour la récupération de notre bus et essayer de court-circuiter le transitaire. Après avoir tourné un peu, nous trouvons un bâtiment fermé, mais qui semble être le bon. Nous reviendrons demain! ;)
Le vendredi matin, arrivés sur place, quelques allers-retour entre les guichets dudit bâtiment et au guichet de notre compagnie de cargos (MSC). La dame nous envoie à un guichet des douanes, où on nous dit qu'ils ne peuvent rien faire sans le Bill of Ladding (BoL) que détient le transitaire!... Donc retour chez eux où nous tentons de négocier pour récupérer le fameux BoL, mais ils doivent régler une facture à MSC avant de nous le délivrer! Le comble, c'est qu'ils n'ont aucune facture de MSC à nous présenter... Nous tentons le forcing, mais il faut attendre lundi pour discuter avec le boss, qui est encore en vacances. Bref, bloqués jusqu'à lundi, nous mettrons ce temps à profit pour découvrir un peu mieux la ville et ses alentours.
Samedi 5, découverte de la réserve naturelle de Costanera Sur, qui est en fait l'ancien port, qui a été désaffecté. Nous y avons vu des séries d'oiseaux et de fleurs en tous genres. C'est Françoise (la maman de Benjamin) qui serait aux anges ici, avec toutes ces petites fleurs!
Vue sur une partie de la réserve avec les tours de Buenos Aires dans le fond
Fleurs de Ceibe
Variété de liseron
Hornero ou fournier roux, oiseau emblème de l'Argentine
Bruant Chingolo
Maman, coup de main, stp ;)
Idem!
Dimanche 6, nous continuons à découvrir la ville... En allant nous balader vers des parcs publics, nous tombons sur le tournage d'une émission du genre "Topchef" à la sauce argentine... Nous y aurions bien goûté quelques plats!
Le tournage
Nous continuons à voir des oiseaux en tous genres.
Tourterelle oreillarde
Pic à poitrine d'or
Paroare huppé
Les parcs publics sont légion au nord de la ville, nous nous y sommes promenés l'après-midi.
Vue d'un parc, avec un pédalo d'un autre âge!
Suite au prochain épisode! Buenos Aires, le 06.01.2013